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LA REPUBLIQUE DU CENTRE - 24/07/12

Ouverture du marché à la ferme


De bons produits et le marché est ouvert. Sylvie Karquet, maraîchère, a ouvert son premier marché de vente directe chez elle, à la ferme, samedi matin, sous un beau soleil. Autant dire que la productrice et aussi vendeuse, secondée par son mari, Jean-Michel,...

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LA REPUBLIQUE DU CENTRE - 14/07/12


Quand le maraîchage bio prend racine  

SERRES. Elles abritent les légumes et les fruits proposés par Sylvie Karquet. 

Non loin de Charmont-en-Beauce, à la ferme du petit hôtel, à Léouville, cinq serres ont poussé comme des champignons depuis 2009. Celles de Sylvie Karquet, maraîchère bio. Son exploitation s'étend sur cinq hectares et demi, dont la moitié est réservée à la culture de luzerne destinée à l'entreprise Sidesup d'Engenville. Mais les serres regorgent aussi d'autres produits qui composent les paniers vendus à la ferme le mercredi.

Clients

« Le contrat d'abonnement couvre six mois avec un panier d'essai », confie l'exploitante. Syvlie Karquet travaille avec des associations pour le maintien de l'agriculture Paysanne (Amap) de la région parisienne et propose de façon hebdomadaire des paniers à la gare de Brétigny (Essonne), grâce à l'initiative du réseau de transports transilien. L'Amap de Coudray ayant fermé, elle a aussi dû multiplier les contacts. Avec le comité d'entreprise de 3M, à Pithiviers, par exemple. Posée, Sylvie Karquet n'est pas un chantre de la décroissance ou une utopiste qui cherche à tout prix à convertir des clients. Elle croit juste à ce qu'elle fait et le fait bien.

Un travail manuel important

« Après trois ans d'activité, le bilan est positif même si mon salaire n'est pas en rapport avec le nombre d'heures travaillées, constate-t-elle. Le maraîchage bio demande un travail manuel important pour éviter l'utilisation de désherbant et autres produits chimiques mais c'est un véritable choix de vie. »
« Privilégier la relation de proximité » est aussi, selon Sylvie Karquet, un aspect important de la profession, un plus « parce que l'on peut expliquer son travail, les prix pratiqués et je peux faire visiter mon potager couvert ».

C'est pourquoi elle projette d'ouvrir un marché à la ferme, le samedi.
N. H.


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LE REPUBLICAIN DE L'ESSONNE - 16/09/10

Lien: http://www.le-republicain.fr/infos-locales-en-essonne/communes-villes-et-cantons-en-essonne/item/673-la-gare-de-bretigny-est-la-seule-de-lessonne-a-proposer-des-paniers-de-legumes-a-la-vente


Légumes en gare

Une odeur de basilic frais flottait dans l’air à la gare de Brétigny, mardi 14 septembre. Et pour cause. Dans le cadre de l’opération Paniers fraîcheur de la SNCF, Sylvie Karquet, maraîchère de Léouville dans le Loiret, y proposait pour la première fois ses légumes bio, frais et de saison à la vente en paniers. Tomates, salades, radis, pommes de terre, poivrons, pastèques, haricots verts ont envahi le hall, suscitant la curiosité des usagers de la gare. Tant et si bien que, 10 minutes après l’installation de l’agricultrice, une file d’attente imposante s’étirait devant l’étal. « Nous avons fait le déplacement du Plessis-Pâté pour venir chercher nos légumes. Des commerçants, il en a chez nous mais on en a marre des légumes made in Espagne », réagissent Christine et Evelyne. « A la rentrée, j’ai voulu m’inscrire à une Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), la plupart sont déjà complètes et il faut s’inscrire sur des listes d’attente. Ici, tous les mardis, en sortant du travail, je pourrai avoir mes légumes du coin », ajoute Margaux, Brétignolaise.

De Sainte-Geneviève à Brétigny. Trois ans après le lancement de l’opération, 60 gares françaises se sont lancées dans l’aventure, dont 41 en Ile-de-France et une en Essonne. « L’objectif est d’offrir un nouveau service aux usagers et de permettre à des producteurs sélectionnés d’installer un stand de vente directe dans une gare un soir par semaine, explique Antoine Debièvre, de la communication de la SNCF. Nous essayons de choisir des gares qui s’y prêtent avec assez d’espace disponible et avec l’accord obligatoire des communes d’accueil. Nous saisissons les opportunités d’installer ce dispositif dès que c’est possible ». Sylvie Karquet débute ainsi sa deuxième année avec la SNCF. L’an passé, elle était installée en gare de Sainte-Geneviève-des-Bois, louant un emplacement 250 € par an. « Le lieu n’était pas vraiment approprié. J’étais installée dans le hall mais il n’est pas très fréquenté par les usagers alors, à part quelques clients fidèles, je n’arrivais pas à attirer de nouvelles personnes, explique la maraîchère. A Brétigny, je vais tester plusieurs emplacements à l’intérieur et à l’extérieur pour trouver le meilleur ». A entendre les « Je vais me régaler ce soir » et autres « A la semaine prochaine », les réactions des usagers laissent présager un succès des paniers fraîcheur à Brétigny.

C.CB

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